Je suis mère d’une fille adolescente unique. Mon mari et moi sommes mariés depuis 25 ans et je veux témoigner de ce qui s’est passé au cours de ces deux dernières années dans notre famille. Je précise que ma fille a grandi sans accès aux appareils électroniques jusqu’à l’âge de 10 ans. A cet âge-là, elle a eu accès à une tablette familiale et cet accès était assez restreint. Lorsqu’elle est entrée à l’école secondaire, nous avons été obligés d’acheter une tablette car c’était une exigence de l’école privée dans laquelle nous l’avions inscrite.
Pendant les premiers mois du secondaire, ma fille avait beaucoup d’anxiété parce qu’elle ne savait pas si elle serait capable de se faire des amis. À l’école primaire, cela avait toujours été un sujet difficile pour elle. Au cours des premiers mois, elle a appris qu’il y avait quelque chose à l’école qu’elle appelait le club LGBT. Je ne sais pas comment les élèves sont recrutés. J’ignore si sont directement invités par les enseignants ou les assistants sociaux. Elle nous a dit qu’elle voulait y aller parce qu’elle pensait que c’était important de soutenir ce genre de causes. Ma fille a toujours été une personne très intéressée par les causes des minorités. Toujours très empathique, elle s’intéresse à ce qui ont des difficultés de n’importe quel type, quelque chose que caractérise notre famille. Au début, on n’a pas vu sa fréquentation au club comme une menace, car nous ignorions complètement ce qui se passait dans le monde à ce sujet. Son intérêt pour ce club s’est rapidement accru. Lorsqu’elle a mentionné qu’ils regarderaient un film lors d’une rencontre et qu’elle resterait a l’école jusqu’à 17h00, j’ai décidé de venir la chercher parce que je pensais que quelque chose se passait. Quand elle est sortie, je l’ai vue étrange… Quand je lui ai demandé ce qui s’était passé, elle m’a dit qu’elle commençait à avoir des doutes sur son genre.
A partir de ce moment nos problèmes ont commencé. En faisant des recherches on a constaté que cette situation se produisait dans de nombreux pays. Malheureusement, il était trop tard pour notre famille. À ce moment-là, ma fille connaissait toute la terminologie qu’elle avait apprise et était endoctrinée pour répondre à nos questions. On lui avait dit que toutes les questions que nous lui posions étaient homophobes ou transphobes. La première chose que nous avons faite a été de trouver un psychologue, ce qui a été très difficile car nous avons découvert que tout le monde avait besoin d’un psychologue à Montréal, surtout les adolescents.
L’histoire est longue, plus de deux ans se sont passées. Au fil du temps, ma fille est devenue trans. C’est un problème qui a bouleversé notre famille. Le plus pénible, c’est quand il avait 13 ans et qu’il a commencé à exprimer son intérêt à subir des changements définitifs pour devenir un homme. À ce moment-là, notre médecin de famille l’a orientée vers la travailleuse sociale. Même si nous l’avons emmenée le voir pour un problème médical qui n’avait rien à voir avec la question du genre. Le sujet du travailleur social est pour nous l’une des plus difficiles. Ces gens sont devenus nos ennemis. J’avais déjà lu que dans les pays pauvres, les gens fuient aujourd’hui la violence et que, dans les pays riches comme le Canada, les gens fuient les travailleurs sociaux. La première travailleuse sociale que ma fille a vu nous a dit après quelques consultations qu’il ne fallait pas retourner chercher ma fille à la fin des séances, que nous ne pouvions plus entrer parce qu´elle aurais 14 ans et que nous n’avions plus rien à dire sur sa situation. Elle a mentionné que ma fille pouvait désormais décider elle même de tout ce qui concerne son corps. Ils nous ont effacés de la situation dans cette dernière visite. Lors de ce dernier rendez-vous où j’ai pu être présente, la madame m’a interrogé devant ma fille en disant que selon elle je ne faisait pas confiance a ma fille. Évidemment, elle cherchait un moyen de délégitimer mon autorité de mère.
En quelques mois, ma fille a jeté tous ses vêtements de femme, elle n’a plus jamais voulu reconnaitre son enfance, elle l’a complètement effacée. Cela nous oblige à ne jamais parler de ce qui s’est passé à la maison avant de prendre la décision d’être un homme. Il nous dit que le nom que nous lui avons donné est un nom mort et que cette fille est déjà morte. En fait, elle exige que nous gardions toutes les photos d’elle. À un moment donné, elle a pris un prénom masculin à l’école sans nous communiquer. Je l´ai su parce que j´ai reçu une communication d’une professeure qui l’appelait par ce nom masculin. Son père et moi ne savions pas que tout le monde à l’école l’appelait déjà par ce prénom. Depuis un an, sa scolarité est passée au second plan. Elle n’a en tête que la question des trans. Leur seul objectif est de suivre les préceptes de cette idéologie de genre, qui leur fait un lavage de cerveau et qui porte des traces de totalitarisme puisque toute remise en question ou débat est impossible. Ils deviennent des militants défenseurs des interventions chirurgicales et des médicaments qu’ils doivent utiliser jusqu’à leur mort, même si cela provoque l’infertilité et bien d’autres problèmes de santé. Des choses dont ils ne sont pas conscients.
Aujourd’hui, à quinze ans, ma fille dit etre un homme. Or, elle n’avait jamais montré le moindre signe de ne pas vouloir être une femme. Au contraire, elle s’est toujours montrée féministe et féminine. Elle défendait la cause des femmes qu’elle respectait et admirait comme une femme de plus. Elle n’a jamais montré de dégoût pour les changements physiques de la puberté, mais elle souhaite aujourd’hui effacer toute trace de femme dans son corps. Son nouveau travailleur sociale, qu’elle appelle « son fournisseur » , a rempli les formulaires et l’a accompagnée dans un organisme québécois où on lui donne tout ce dont elle a besoin pour cacher ses seins avec un ruban chirurgical. Dans ce lieu appelé Jeunesse Lambda, on lui donne tout ce dont elle a besoin pour réussir, comme elle le dit elle-même, a se faire passer pour garçon. Nous n’avons jamais pu connaître ce travailleur social car dès le début il nous a dit que ce serait ma fille qui déciderait s’il pouvait nous voir ou non. J’ai trouvé des preuves qu’il voulait également lui fournir des hormones masculines (de la testostérone) il y a quelque temps sans que nous le sachions. Nous nous sommes renseignés auprès d’avocats qui nous ont dit que selon la loi canadienne, les parents ne peuvent rien y faire.
Mon mari et moi avons été obligés de recourir à une aide psychologique et à une thérapie familiale. Bien entendu, ma fille continue de suivre une thérapie psychologique avec un spécialiste. Tout cela a aussi considérablement augmenté nos dépenses familiales.
J’ai encore les photos que j’ai prises de ma fille au cours des derniers mois avant de rentrer a l’école secondaire. C’était l’été et nous étions en voyage à la campagne. Elle avait l’air lumineuse et ses yeux brillaient. L’amour et la confiance sur lesquels repose notre famille et certains thérapeutes qui refusent de pratiquer la thérapie d’affirmation nous ont aidés à retrouver un climat de respect à la maison. Cependant, la situation est loin d’être résolue. Durant cette période, il y a eu des jours très difficiles. Jusqu’à présent, nous avons réussi à faire en sorte que ma fille ne subisse pas de changements définitifs qui pourraient avoir des conséquences sur sa santé. Mais ce n’est qu’une question de temps. Cependant, je veux croire que nous sommes entre les mains d’un gouvernement qui retrouvera la raison et prendra les décisions appropriées qui protègent nos enfants et nos adolescents avant qui soit trop tard pour elle et pour d’autres enfants qui sont dans la même situation.
Nous sommes convaincus qu’un adolescent de 13 ou 14 ans qui commence à peine à se forger son identité au milieu de nombreux doutes, n’a ni la capacité ni la maturité nécessaires pour décider quoi que ce soit de définitif sur son corps. Les arguments donnés par ma fille sont un exemple clair d’immaturité et de manipulation de la part des médias sociaux et l’industrie pharmaceutique et des gouvernements qui sont manipulés par elles.