En tant que parent, je suis profondément préoccupé par le contenu des livres et les discussions auxquelles mon fils de 6 ans est exposé à l’école. Récemment, il est rentré à la maison et m’a parlé d’une expérience qui m’a vraiment déconcerté. Il m’a raconté qu’une dame était venue à l’école pour lire des histoires, dont une qui abordait les stéréotypes de genre, intitulée « Le rose, le bleu et toi! » d’Élise Gravel. Ce qui m’a le plus troublé, c’est que cette personne ait ensuite mentionné que c’était « normal que les gens du même sexe puissent s’aimer », en soulignant que cette perception est différente au Canada par rapport à d’autres pays. Pour moi, introduire des sujets aussi complexes à des enfants aussi jeunes semble prématuré et inapproprié.
En tant que parent, je crois fermement à la protection de l’innocence et de la sensibilité des enfants. Je crains que cette exposition précoce à des sujets aussi matures ne crée de la confusion ou de l’anxiété chez mon fils. Je suis convaincu qu’il est de notre responsabilité en tant que parents de guider nos enfants dans leur développement de manière appropriée à leur âge et à leur niveau de compréhension. Je suis également préoccupé par le fait que ces discussions puissent interférer avec notre rôle en tant que parents dans l’éducation et l’épanouissement de nos enfants. Il est important que nous puissions discuter de ces sujets avec nos enfants à notre rythme, en tenant compte de nos propres valeurs familiales et croyances. Je crois fortement que les enfants devraient être protégés des sujets complexes et matures jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment matures pour les comprendre pleinement. Il est essentiel que nous ayons des conversations ouvertes et honnêtes avec nos enfants, mais cela doit se faire de manière réfléchie et adaptée à leur développement.