Comme personnes de foi, notre concept de base est que la famille est l’école de l’amour et de la paix, que les familles stables et harmonieuses sont l’environnement le plus sûr où les valeurs morales de base pour éduquer des citoyens responsables se retrouvent. Notre désir, dans l’éducation de nos enfants, est de leur faire ressentir l’amour de Dieu à travers l’amour que nous leur témoignons, de les préparer à bâtir des foyers stables et harmonieux où trouver un bonheur durable, d’être ainsi des citoyens responsables. Les valeurs que nous leur enseignons ont pour objectif de les amener à bâtir de tels foyers, base d’une société stable et harmonieuse.
Parmi ces valeurs : (Et le cours à la sexualité enseigné aux enfants est imprégné de notions qui vont directement à l’encontre de toute l’éducation à l’amour et à la sexualité que nous, chrétiens, transmettons à nos enfants.)
Nous leur apprenons les notions de fidélité, d’exclusivité dans le couple qui n’est toujours constitué que de deux personnes; que le cœur et le corps ne font qu’un et qu’ils doivent toujours chercher cette unité, qu’ils ne peuvent donner leur corps sans donner leur cœur; que comme leur corps est ce qu’ils sont, qu’ils doivent conserver une réserve du corps et du cœur pour bien choisir la personne avec laquelle ils voudront passer le reste de leur vie en constituant une famille.
La chasteté est une autre valeur enseignée pour que l’enfant apprenne à choisir la personne avec qui il voudra vivre toute sa vie et non pas multiplier les expériences sexuelles qui lui laisseront des blessures et une incapacité croissante à s’attacher et à aimer.
Dans l’éducation de nos enfants, nous mettons l’accent sur les responsabilités morales et sur le développement de la capacité d’aimer réellement son conjoint, pour son bonheur et celui de la personne qu’il aimera pour la vie. Nous n’enseignons pas à notre enfant à entreprendre une « carrière sexuelle », mais à se préparer pour fonder une famille. L’échangisme, les partouses en « communauté », les tromperies à 3, 4, 5, 6, personnes, sont des conceptions qui s’opposent directement à nos valeurs.
Pour nous, il n’y a pas d’amour sans responsabilité et l’engagement est nécessaire pour parler d’amour et d’authenticité. Sans cet engagement, se contenter d’un consentement sexuel de l’autre est de l’exploitation de l’autre.
Nous sommes pour une croissance de notre enfant comme être humain libre, responsable et véritablement aimant. Par votre enseignement sur les pratiques sexuelles répétées sans engagement et avec de multiples partenaires à la fois, vous venez semer la confusion et entraver la croissance du cœur de nos enfants, entraver leur croissance vers un amour adulte et responsable. Cela est gravement dommageable.
Nous revendiquons le respect de notre droit de parent comme premier éducateur de nos enfant tel qu’inscrit dans la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, dans le Code civil du Québec et dans la Charte universelle des droits de l’homme.
Selon la CHARTE QUÉBÉCOISE DES DROITS ET LIBERTÉS DE LA PERSONNE : « 41. Les parents ou les personnes qui en tiennent lieu ont le droit d’assurer l’éducation religieuse et morale de leurs enfants conformément à leurs convictions, dans le respect des droits de leurs enfants et de l’intérêt de ceux-ci. »
Selon le CODE CIVIL DU QUÉBEC : 605. « Que la garde de l’enfant ait été confiée à l’un des parents ou à une tierce personne, quelles qu’en soient les raisons, les père et mère ou les parents conservent le droit de surveiller son entretien et son éducation et sont tenus d’y contribuer à proportion de leurs facultés. »
Nous demandons donc, ce qui nous est refusé jusqu’à présent, d’avoir accès aux manuels CCQ et, aussi, au contenu exact de ce qui est enseigné dans la classe de nos enfants. C’estt de notre responsabilité, à nous parents, « de surveiller son entretien et son éducation »
S’ajoute à cela les termes de la DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’HOMME, mûrement réfléchie pour être un fondement des droits personnels de chacun après les bouleversements de la Deuxième Guerre mondiale :
Article 26,3. « Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants. »
Nous faisons là aussi appel à la LOI SUR L’INSTRUCTION PUBLIQUE qui énonce ce qui suit : 37.
« Le projet éducatif doit respecter la liberté de conscience et de religion des élèves, des parents et des membres du personnel de l’école. »
Enfin, LA CHARTE DES DROITS DE LA FAMILLE « Article 5
Parce qu’ils ont donné la vie à leurs enfants, les parents ont le droit originel, premier et inaliénable de les éduquer; c’est pourquoi ils doivent être reconnus comme les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants.
Pour toutes ces raisons, nous demandons le retrait de nos enfants des quelques périodes du cours de Culture et Citoyenneté québécoise traitant de la sexualité. Nous viendrons chercher notre enfant à chacune de ces périodes et il demeurera avec nous, en sécurité, pendant ce cours, ce qui ne causera aucune modification, aucune contrainte excessive à votre institution et n’entravera en aucune façon le déroulement régulier et habituel des journées scolaires.
Nous avons aussi constaté qu’il y a dans le bulletin de nos enfants une nouvelle ligne sur la note de CCQ. Étant donné notre demande d’accommodement, nous demandons que nos enfants ne soient pas notés pour ce cours.