
Activité obligatoire : garçon de 7 ans forcé à s’habiller et se maquiller en fille, se mettre du vernis à ongle
Je suis allé rencontrer une famille à la demande des deux parents l’an dernier, dans la région de la Capitale nationale.
Les parents ont commencé à discuter avec moi d’un événement survenu quelques semaines plus tôt dans l’école de deux de leurs enfants au primaire.
Ils m’ont d’emblée expliqué que cette demande est consécutive à l’arrivée d’un des leurs en pleur à la maison sur l’heure du dîner (car l’activité décrite est survenue juste avant le dîner).
Voici les faits tels que les parents et l’enfant (un garçon de 7 ans) me les ont rapportés en personne :
Lors d’une journée d’activité spéciale en préparation à l’Halloween, les élèves d’une école primaire furent « invités » à se déguiser. Mais pas n’importe quel déguisement. En fait il s’agissait de se déguiser en « l’autre sexe ».
Ainsi, les enfants reçurent des déguisements, principalement des maquillages et autres accessoires afin de s’initier à, « se mettre dans la peau de l’autre ».
Bien que l’activité fût présentée d’une manière joviale et décontractée, certains enfants se montrèrent mal à l’aise, surtout des garçons. En effet, lorsque quelques-uns d’entre eux se montrèrent indécis, pour ne pas dire rébarbatifs, les enseignants insistèrent fortement auprès des fautifs (es) afin qu’ils « ne soient pas pénalisés » s’ils ne prenaient pas part à l’activité de groupe.
L’enfant* m’ayant raconté son expérience signifia à ses parents qu’il était inconfortable devant l’insistance de l’enseignant, et, que ce qui l’avait intimidé le plus était « d’être forcé à se mettre du vernis à ongles. »
Pourquoi cette étape de l’activité a-t-elle eu plus d’impact que, pour l’exemple, de s’accrocher de fausses boucles d’oreille ou se mettre une perruque, je l’ignore et n’ai pas cherché à comprendre plus en profondeur l’état d’esprit de l’enfant sur ce point précis.
Les parents se sont évidemment plaints de la situation à l’enseignante (…)
Cependant, ce qui m’a étonné est que ni les parents ni les enfants n’ont préalablement été informés de la tenue de ce type d’activité. En fait, les parents ne savaient pas que ce genre d’activité existait dans l’école. Tous ignoraient cet état de fait. L’enfant a vécu ce forçage et sa réaction fut sans idées préconçues ni ne provenait de quiconque. Bref, sa réaction fut simplement naturelle. Les parents n’étaient pas religieux.
Ce cas est intéressant, car il met en perspective le fait qu’une agression sexuelle peut-être aussi un « touché psychologique ».
Nota : cet enfant n’a aucun des troubles associés à ceux du spectre de l’autisme
Témoiagnage par Christian Duchesne
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